Etant herbivore, le cheval doit parcourir en moyenne 20 km par jour pour se procurer des végétaux divers et variés, et s’abreuver. Il passe donc la plupart de son temps à brouter et déambuler.
- le cœur du cheval est relativement petit par rapport à son corps. Les mouvements continus des muscles, des articulations, aident le cœur à faire circuler le sang. De plus, chaque sabot est un cœur auxiliaire qui pompe le sang à chaque pas grâce notamment au mécanisme du sabot (capacité du sabot à se déformer, en s’élargissant à l’appui et se rétrécissant au relever).
Le mouvement conditionne également une bonne croissance du poulain, une guérison optimale des tissus (suite à une plaie, fracture, etc.…) ou en cas de maladie.
-Le cheval a développé un appareil digestif adapté à une ingestion continue de volumes relativement petits et qui transforme les fibres végétales en énergie. Son estomac est donc petit et ses intestins volumineux, la sécrétion des sucs et enzymes (acteurs de la digestion) est constante. La mastication permanente permet une usure régulière des dents, à condition que le cheval mange au ras du sol, position qui permet aux tables dentaires d’être parfaitement opposées. Le cheval reconnait les plantes dont il a besoin pour rester en bonne santé, et utilise instinctivement leurs vertus médicinales.
A partir de ces considérations, nous pouvons déterminer quelles conditions de vie apporter à nos chevaux pour respecter leur intégrité physique et mentale et pour que leur vie à nos côtés soit la plus agréable possible.
"Le cheval, parfaitement adapté à son écosystème d'origine, est-il adaptable aux envirronement étriqués et profondément délétères où nous l'avons condammé à naître et à grandir ?" Docteur vétérinaire Eric Ancelet.
NB : La plupart des données mentionnées ci-dessus sont issues des recherches scientifiques du Docteur vétérinaire Hiltrud Strasser.
Pour plus d'informations : "Un sabot sain pour une vie saine" Docteur Strasser, Editions Kwasten.
- Les glandes sudoripares permettent la sécrétion de sueur pour refroidir le sang, ce liquide s’évapore ensuite par la peau.
- Le frissonnement et le mouvement permettent au cheval de se réchauffer par action musculaire.
- Pour fonctionner correctement, tous ces composants doivent être entrainés dès la naissance.
- Les vaisseaux sanguins de la peau se dilatent par temps chaud et se rétractent par temps froid soit pour augmenter la quantité de sang à refroidir, soit pour diminuer les pertes de chaleur.
Vivant dans un milieu ouvert, il dispose de moyens efficaces pour supporter les différentes intempéries et s’adapter aux changements de températures.
Le cheval possède un système thermorégulateur très efficace pour maintenir sa température corporelle à 38°C par tous types de temps :
- la peau agit comme isolant
- la robe mue selon les saisons et les poils sont orientables de différentes façons selon le temps, couchés s’il fait bon, redressés s’il fait froid.
Etant un animal de proie, le cheval est un animal paisible, qui se défend principalement en fuyant. Ses sens visuels, olfactifs et auditifs sont particulièrement développés, permettant des réactions rapides.
Ses instincts et son système nerveux ont évolués vers un fonctionnement nécessitant des interactions avec ses semblables. Ils communiquent entre eux en utilisant différentes attitudes et positions corporelles. Ce mode de vie et de communication lui assure ainsi une certaine sécurité vis-à-vis des prédateurs.
Etant un animal grégaire, il vit dans un groupe composé de quelques juments, d’un étalon et de jeunes d’âges différents.
Chacun veille et alerte en cas de besoin.
La famille des équidés a évolué durant 50 millions d'années, leur morphologie s'adaptant progressivement aux changements climatiques et terrestres.
D’abord petit animal de forêts à 5 doigts, il devint un grand animal de steppe avec 1 seul doigt. Cette évolution anatomique conditionna sa survie en optimisant son seul moyen de défense, la fuite.
Le cheval aujourd'hui est identique au cheval pré-domestique des steppes eurasiennes, avec exactement les mêmes organes, les mêmes comportements, les mêmes besoins fondamentaux.