L’Equitation sans mors est basée sur la communication, la légèreté, la confiance et le respect entre le cavalier et le cheval.
Elle assure ainsi une meilleure sécurité du couple grâce au partenariat établi.
PRINCIPES DE L’EQUITATION SANS MORS :
· Assurer au cheval un bien-être physique et mental de par des conditions de vie adaptées à sa nature (cf « le Bonheur est dans le pré)
· Communiquer avec lui : penser cheval, « parler » cheval
· Etablir une relation de confiance et de respect mutuel
· Ne pas le forcer, lui imposer, le contraindre (rapport de force), mais le guider, lui indiquer, lui expliquer
· Utiliser les aides les plus confortables et discrètes possibles ( pas de mors, voix, poids du corps …)
Le résultat est bénéfique tant pour nous que pour le cheval : on y gagne en sécurité, il y gagne en bien-être et en liberté.
Alors faisons un effort pour nous mettre à sa portée, il en fait tellement, lui, des efforts pour nous supporter !!!!
Un cheval dans une telle situation ne peut pas donner le meilleur de lui-même dans la décontraction et la confiance. Il réagira parfois violemment à une action trop brutale, trop contraignante du cavalier pour essayer d’échapper à la douleur occasionnée.
- Le mors provoque des attitudes et positions néfastes car le cheval essaie de se soustraire à la douleur, (il lève la tête, ouvre la bouche, s’encapuchonne, salive beaucoup, sort la langue…) et à la peur associée (excitation, craintes, fuite, défenses, agitations de la tête…). Cela entraine des problèmes de dos, de dents,respiratoires…
- le mors en tant qu’objet provoque un conflit de reflexes : déglutir ou ouvrir les voies respiratoires ? (ouvrir ou fermer le pharynx ?).
Pour ne pas s’étouffer, le cheval va réduire la capacité des voies respiratoires et renflouer la salive vers l’extérieur. Cela entraine un manque d’oxygénation des cellules donc un mauvais métabolisme. Un cheval qui salive n’est donc pas un cheval décontracté mais un cheval en stress qui fait en sorte de ne pas s’étouffer.
- le mors provoque des douleurs à la commissure des lèvres, sur les gencives, la langue, les muqueuses et les dents. Les pressions et les chocs entrainent en effet des inflammations plus ou moins étendues. Les douleurs sont accentuées chez les poulains qui changent leurs dents de lait jusqu’à 4 ans et demi environ.
L’utilisation de cet outil métallique cause pourtant une atteinte à l’intégrité physique du cheval. Les effets négatifs sur sa bouche sensible, sur ses organes internes, sur son mental ont été montrés par les professeurs Cook et Strasser :
Tout comme le fer, l’usage d’un (ou plusieurs !) mors pour contrôler le cheval est très répandu… à tel point que certains cavaliers ne peuvent pas concevoir de monter sans .